Oopatakalumba

Vous ouvrez vos yeux, avec l’impression d’avoir fait un sommeil réparateur de plus de deux semaines. Des rêves étranges tournent encore sur vos iris embués.
Vous vous trouvez dans une petite clairière, entouré d’une jungle peu dense. Il vient de pleuvoir, car le sol est très humide et des nuages sillonnent encore le ciel.
Vous relevant, vous vous rendez compte, que, parti à une bonne vingtaine, vous vous retrouvez à deux : un ingénieur Venn’Dys, et un assassin Ashragor …
Mais on vous avez prévenu que les voyages pas Nocte sont instables ; les autres ont du atterrir plus loin.
Les arbres tropicaux qui vous entourent sont gigantesques et plutôt énormes !!! Vous reconnaissez une grande majorité de bananier (au moins vous ne mourrez pas de faim). Milles petits bruits de la jungle vous parviennent. A vos côté une gigantesque termitière, et les individus qui la composent dépassent bien les vingts centimêtres.
Partout une odeur de végétation en décomposition.

Que faîtes vous ?

Venant à peine de me réveillé, mon instinct de tueur se met déjà en marche :
Je m'accroupis de manière à me camoufler dans la végétation.

Je fait signe à mon compagnon de faire de même. *chuchote* "on ne sait pas ce qui peut vivre ici..." tout en scrutant les allentours de manière à trouver quelconque passage, car l'hypothèse du chemin tout bien tracé est à banir.

Enimae se faisant réveiller par son compagnon, a une mine affreuse! Il tente se camoufler à son tour, mais voit mal comment il pourrait faire avec ses vêtements bouffants et colorés.

le Venn'dys regarde autour de lui, et tente de se repérer géographiquement.

"Mais d'abord", pense-t-il, "ai-je bien tout mon équipement ?"

Vous êtes donc tombé dans une clairière entouré d'arbres gigantesques clairsemés et peu denses.
Mephrion pense juste en ne voyant aucun chemin tracé dans la végétation environnante : partout des grandes fougères et des buissons coupant les lignes de vues. Le Venn'Dys, plus préoccupé par son attirail, vérifie que rien ne manque, au mépris de sa sureté (ce qui est heureusement le cas)

Autour de vous, seul les bruits naturels de la jungle ont cours : cris d'oiseaux, grouillement d'animaux... On voit mal une présence humaine ici.

Que faites vous ?

Je tente de discerner parmis tout ces bruits s'il y a parmi eux celui d'une rivière, si oui je me dirige vers ce bruit. Sinon je cherche à prendre le passage le moins dense en végétation.

Bien sûr, je fais tout ceci si mon compagnon, que ne compte pas abandonner, me donne son approbation...

"Au fait... quel est ton nom ?"

Le Venn'dys, une fois son équipement vérifié et son "matériel indispensable" remis dans un sac à dos, se met en route à la suite de Méphrion.

"Mon nom est Volterrano. Tu pourras m'appeler Enimae. A qui ai-je l'honneur ?" réponds-je en considérant le profil pittoresque de mon compagnon.

"Ou comptes-tu aller à présent ? Ce serait bien si on faisait route vers... un groupement d'habitations quelconque, qu'on puisse se ravitailler. Qu'en penses-tu hem .... ?"

*continue de se camoufler dans la végétation, et parle à voix basse*

"Méphrion... Je suis un simple compagnon d'infortune."
Regarde le Venn'Dys dans les yeux

"Dis moi Enimae, ta suggestion est bonne, mais... As tu la moindre idée d'où se trouve une habitation ? Si tu sens l'odeur d'un feu, ou entend le bruit d'une activité humanoïde quelconque previents moi !

De mon côté je compte plutôt trouver un un point d'eau, c'est bien connu, les villages se construisent toujours autonr d'un point d'eau..."

"Bien pensé l'ami... Allons-y !!!"

Je vois quand même bien, après avoir siffloter pendant une petite minute, que cela dérange l'avance discrète de Méphrion.

Aussi c'est pourquoi je décide d'adopter l'allure et la vigilance de mon sombre compagnon.

Vous vous tracez un chemin entre les lianes et buissons touffus. Vous quittez rapidement la clairière et ses arbres clairsemés pour rentrer dans le coeur de l'enfer vert. Il fait chaud et lourd ... il faut recourir bien souvent à vos armes pour vous tracer un chemin dans cette jungle. Rapidement vous suez et ralentissez impercpetiblement votre avance.

Alors que vous vous arrétez pour une pause, voila que, sans crier gare, une pluie diluvienne commence à tomber. D'abord protéger par le feuillage, la pluie perce rapidement au travers des feuilles de bananiers grandes comme des targes et vous trempe.

" Oopatakalumba ... " c'est le cri que vous entendez au moment ou la pluie commence à tomber. La voix est incontestablement humaine est le cri ne vient pas de si loin ...

Que faites vous ?

Je m'arrête de respirer un instant, terrifié, et tente de percevoir un bruit, un mouvement ou un indice de la provenance du cri. Les battements de mon coeur résonnent dans ma tête. je suis terrorisé .... mais la main que je garde serrée sur la garde de ma lame me réconforte.

"qu'il vienne, qu"il parte, mais qu"il fasse quelque chose !!!!" L'attente est insupportable, tout comme la chaleur humide qui se dégage de la terre déjà détrempée...

*chuchote, en tentant de calmer son compagon*

"Tu as entendu ? Une voix humaine !

Voilà ce que je propose : tentes, avec les feuilles, de creer un récipient capable de récupérer l'eau... nous en avons que trop perdu avec cette chaleur !

Je suis plus discret que toi, j'essaierais, pendant ce temps de m'approcher de cette voix... et voir si le ou les humains en question ne sont pas hostiles...

tu es d'accords ? ou as tu une meilleur idée ?"

"je... euuh..... non, pas pour l'instant, mais ne t'éloignes pas trop...."

et me voilà tout seul au beau milieu de la jungle, sous une pluie de mousson, a essayé de faire un récipient en feuilles de bananes. je reste cependant aux aguets...." et s'il érait juste là ??"

A l'aide d'un bout de ficelle et en imbriquant soigneusement plusieurs feuilles géantes, j'essaye de fabriquer ce qui pourrait s'appeler un cône.

"En nouant ensemble l'extrémité (la moins large) des feuilles, et en imbriquant les autres bouts (les plus larges) les une dans les autres en pratiquant des crans, peut-être arriverai-je à rendre ce truc étanche..."

ce petit travail naturel euh pardon, manuel me détend, et me fait oublier mon angoisse.

jet d'artisanat (tissage)

action difficile (il pleut, et tu n'as pas le matériel adéquat)

Le membre Eldaross a effectué l’action suivante : Lancer de dés

4 fois
Résultats :
       

Eldaross a écrit:

Le membre Eldaross a effectué l’action suivante : Lancer de dés

4 fois
Résultats :
       

Le dernier dé est considéré comme le dé de destin : des qu'il fait 6, on le relance.

Le membre Eldaross a effectué l’action suivante : Lancer de dés

1 fois
Résultats :
 

Géné par la pluie et la grandeur des feuilles, Enimae réalise un petit récipient qui recueuille l'eau de pluie. L'embriquement, et la moiteur des feuilles font qu'il subsiste une fuite dans le récipient.

Entretemps, Méphirion progresse lentement et silencieusement grace à la pluie.
Il avance ainsi une petite dizaine de minute, avant de tomber nez a nez avec un torse noir, recouvert d'une fine poudre blanche qui commence à partir avec la pluie... En haut de ce torse démesuré (tout comme la jungle) il y a une tête qui sourit en te voyant...

Que fais tu Méphrion ?

je n'ai plus le choix, j'ai été repéré... ce sourire, que peut-il signifier ? un sourire d'amitié ? ou de sadisme ?...

Je me lève, fait un pas en arrière, près à m'enfuir s'il la situation le demande. Je salue le grand personnage qui, après m'être relevé, n'était pas si grand que ça. Je lui montre mapaume tout en inclinant la tête... espèrons que ce ne soit pas une geste de provocation dans leur peuple.

"salut à toi !" j'espère au moins que la barrière de la lanque sera surmontable...

Cette rencontre sous la pluie battante te marquera comme étant le premier contact avec les autochtones... (attention, il est bien plus grand que toi, au mons 50 cm de plus)

A voir l'air dubitatif qu'il prend, il ne comprend pas ce que tu dis... Mais il te fait de grands gestes pour t'inviter manifestement à le suivre, et montre le ciel pluvieux, cela plusieurs fois de suite.

Il n'est vétu que de peau de bête, et est manifestement habitué a une vie de chasseur cueillleur ...

Que fais tu ?

Ca y est, je craque....

Après dix minutes à essayer de faire tenir ce machin sous la flotte, je craque*

....

"Yaaaaaaaaaah !!!!! Ras-le-bol !!!!"

C'est seulement après m 'être soulagé que je me rend compte de la bêtise.

"Euuuh.... Méphrion ??"

Je fait signe à l'autochtone d'attendre (ouf ! il n'a pas l'air hostile... enfin attendons la suite, il se peut qu'il soit canibal...).

Je me retourne et appelle vivement Enimae :
"laisse tomber pour l'eau ! il ya à quelqu'un qui pourra sûrement nous aider ! ramène toi !"

"Haaaaa !! j'arrive !"

Et je m'enfonce dans la végétation, essayant de me repérer par rapport au son de la voix de Méphrion.

Les voix sont diffusent, et l'eau qui tomba par paquet contre le feuillage achève de perdre définitivement le Venn'dys. Plusieurs fois il croit entendre une voix familière, avant de se rendre compte qu'il n'en était rien ...

De son côté, Méphrion voit l'Autochtone s'impatienter sous la pluie, et Enimae qui n'arrive pas ...

Le sourire du géant disparait au fur et à mesure que la terre gorgée d'eau ne l'avale plus, et laisse l'eau monter doucement ...

Que faites vous ?

Je crie une dernière fois :" Enimae !!"
sans réponse...

Je me retourne vers le grand personnage, et le suis en m'excusant comme je peux... j'irais le chercher plus tard... il n'est vraiment pas doué pour se reperer dans des endroits inconnus lui..)

Soulagé que tu te décides à le suivre, le géant s'enfonce rapidement dans la végétation.
Le sol glisse et est très boueux, mais tu suis sans peine le géant qui crée un passage dans la végétation.

De son côté, Enimae ne se retrouve plus, est complètement perdu... Pour compliquer la chose, la lumière des trois feux du ciel déclinent à l'horizon...

Seul signe encourageant, la pluie tombe de moins en moins fort ... Ou est ce toi qui t'habitues ?